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Plus de Routes

Les routes à travers les Rocheuses n’étaient guère plus que des sentiers vagues. Les prospecteurs qui couraient d’un camp à l’autre ont réalisé à quel point la route avait changé. Ils s’étaient plaints de routes en terre battues au milieu, gênant les déplacements et chaque pas déséquilibré, mais dans la brousse, ils devaient se battre tous les trois ou quatre pas avec une brousse trop épaisse pour traverser. Ils ont gagné en clarté, comme un coup de tête de Dieu, à propos de la notion de broussaille.

 

Fur Forts and Routes of the West Forts Fourrure et Routes de l’Ouest [/ caption] Avec la permission de https://goo.gl/images/dxyd1g 1

Partout le club du diable était suspendu au sol, de sorte que la marche devenait une pratique de têtes abaissées et surélevées. Prospecteurs luttaient pour éviter les épines sataniques et dopés plantes dans les feuilles groupées de leurs voisins. Des épines de feu se cachaient parmi des fleurs innocentes, prêtes à ratisser les mains d’un homme et à le laisser souffrir pendant deux semaines.

Prospecteurs intelligents imitaient les guides indiens dans un jeu de singe voit, le singe faire, faire pivoter leur corps à gauche ou à droite pour éviter les épines. Prospecteurs couru avec les mains fermées et façonné tout ce qu’ils pouvaient dansdes gants. Ils arrivaient au camp la nuit, souvent avec des pointes et des barbes qui devaient être retirées des coudes et des cuisses.

D’épaisses forêts couvertes de tapis de mousse ont déséquilibré la vue de l’homme avec la danse constante des ombres projetées sur toutes les surfaces. De grands troncs sont sortis de la forêt humide et ont caché le soleil. Chaque matin, on rappelait aux hommes qu’ils devaient se rendre au camp suivant avant la tombée de la nuit. Les ténèbres étaient comme un gant noir qui enveloppait leurs visages et émoussait tous les sens.

Les Rocheuses étaient un lieu magique de crainte inquiétante où les loups du bois trollaient. Les hommes rétrécissaient à la vue de leurs têtes de taureau et de corps maigres pouvant peser deux cents livres. La meute comptait dix à douze adultes capables de frapper avec la puissance et la rapidité des brutes. leur sauvagerie souvent indicibles parce que ce qu’ils ont suivi, ils ont dévoré.

La terre regorgeait de dangers cachés, des rivières déchaînées aux bourbiers recouverts de mousse. Les prospecteurs escaladaient une montagne, traversaient la limite supérieure, puis redescendaient en fin d’après-midi. Les montagnes semblaient interminables et les vallées entre elles s’étiraient comme des continents inconnus.

Les guides indiens ont examiné les tas de pierres au pied d’une falaise pour juger de leur solidité avant de grimper. Ils ont jeté de petites roches sur le visage pour vérifier l’impact des roches qui tombaient. Les rivières Doig, Blueberry River et Kaska Dena ont su s’épanouir dans leur pays sauvage de broussailles infranchissables, sans aucune route pour les guider, mais les souvenirs de leurs pères. Les Cris et les Dena-zaa ont transporté des hommes blancs à travers d’innombrables kilomètres de roches mouvantes et ondulantes sans suivre aucune route.